Depuis 2020, la monnaie locale La Gabare circule dans le département ainsi qu’en Indre-et-Loire et le Loiret. Peu de prestataires pour l’instant au niveau du Loir-et-Cher, mais l’Association Pour une Monnaie Locale Complémentaire de Loir-et-Cher (APMLC 41) qui gère La Gabare compte recruter rapidement deux salariés afin d’accélérer son expansion.
Soutenues par l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), les monnaies locales complémentaires se sont développées depuis les années 2010 en France à l’image de l’Eusko dans le Pays Basque, la plus importante monnaie locale d’Europe. Pour le Vendômois, tout est parti de l’association Dos d’Ane qui s’est fortement intéressée au sujet grâce à un petit groupe de bénévoles prônant la «non-surconcommation», réparer plutôt que racheter a créé l’APMLC 41 pour gérer La Gabare de Loir-et-Cher.
«On peut faire des choses magnifiques avec la monnaie locale quand elle se développe. Un euro investi en une Gabare se multiplie autant de fois qu’elle circule. Une gabare dépensée chez un artisan, qui lui s’en sert pour consommer chez son commerçant qui lui-même va par la suite avec toujours cette même gabare s’approvisionner chez son producteur, cela crée de la richesse» insiste Brigitte Mélay, cheville ouvrière de cette monnaie locale complémentaire.
Aujourd’hui, une vingtaine de prestataires acceptent La Gabare dans le département. L’APMLC 41 recrute deux salariés pour d’une part s’occuper de dynamiser les groupes qui, répartis dans les départements, ont besoin de se structurer et d’autre part développer le catalogue de commerçants et d’artisans qui accepteraient La Gabare.
L’APMLC 41 se penche déjà actuellement sur une dématérialisation de la monnaie, ce qui simplifierait également son utilisation qui devrait s’étendre dans les mois à venir. Affaire à suivre…
Article du Petit Vendômois de juin 2025